La France lance un indice de réparabilité pour lutter contre l’obsolescence programmée

L’obsolescence programmée a toujours été une pratique controversée et même punie par la loi. Ces derniers jours, L’Assemblée Nationale française s’est prononcée en faveur avec la création de l’indice de réparabilité qui aurait pour objectif de lutter contre l’obsolescence programmée des produits électriques et électroniques.

L’obsolescence programmée : c’est quoi ?

Il s’agit, selon la loi, de « l’ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché vise à réduire délibérément la durée de vie d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement. »

On distingue ainsi trois types d’obsolescence programmée :

  • La technique : elle est due à une durée de vie limitée d’un ou plusieurs composants. Une fois qu’il cesse de fonctionner, il n’est plus réparable. Le manque des pièces de rechange entre également dans cette catégorie. Les batteries des smartphones en sont le parfait exemple.
  • L’esthétique : il s’agit de l’effet de démodage pratiqué par l’entreprise qui commercialise un produit amélioré du produit en question tout en propulsant un message publicitaire incitant les consommateurs à l’acquérir.
  • La logicielle : ça regroupe les mises à jour qui rendent obsolètes les dernières versions. De cette façon, les appareils deviennent rapidement incompatibles avec les nouvelles versions logicielles.

L’indice de réparabilité

Cet indice qui entrera en vigueur le 1er janvier 2021 permettra aux consommateurs de faire des choix plus éclairés au moment de l’achat. En fait, cette mesure vise à rallonger la durée de vie des appareils électroniques et à éliminer le gaspillage de la matière première ainsi que la production des déchets.

L’indice de réparabilité est basé sur le modèle de l’étiquette énergie, indiquant une note allant de 1 à 10 relative à la facilité de réparation de l’appareil.

Quels sont les produits concernés ?